Snack food and beverage consumption and young child nutrition in low‐ and middle‐income countries: A systematic review

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This article was published in the Maternal & Child Nutrition Supplement: Marketing and Consumption of Commercial Foods Fed to Young Children in Low and Middle‐income Countries.

Abstract: Although snacks can provide important nutrients for young children during the complementary feeding period, the increasing availability of snack foods and sugar‐sweetened beverages (SSB), often energy‐dense and nutrient‐poor, in low‐ and middle‐income countries (LMIC) is a concern. Such foods may displace consumption of nutritious foods in contexts where diets are often nutritionally inadequate and the burden of childhood malnutrition is high. This systematic review summarizes literature on the contribution of snack food/SSB consumption to total energy intakes (TEI) of children below 23 months of age in LMIC and associations between this consumption and nutritional outcomes. It also identifies areas where further research is needed. A systematic search of Embase, Global Health, and MEDLINE for literature published in January 1990–July 2018 was conducted. This search yielded 8,299 studies, 13 of which met inclusion criteria: Nine studies assessed % TEI from snack foods/SSB, and four studies assessed associations between snack food/SSB consumption and nutritional outcomes. Average % TEI from snack foods/SSB ranged from 13% to 38%. Findings regarding associations with growth were inconclusive, and no studies assessed associations with nutrient intakes. Variation in measurement of consumption and definitions of snack foods and SSB limited study comparisons. Further research is needed to understand how consumption of energy‐dense, nutrient‐poor snack foods and SSB influences undernutrition and overnutrition among young children during the complementary feeding period in settings that are experiencing dietary transitions and the double burden of malnutrition.

Authors: Alissa M. Pries, Suzanne Filteau & Elaine L. Ferguson

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Titre : Consommation de collations et de boissons et  nutrition des jeunes enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire : une revue systématique

Revue : Maternal & Child Nutrition

Auteurs : Alissa M. Pries, Suzanne Filteau et Elaine L. Ferguson

Résumé

Bien que les collations puissent fournir d’importants nutriments pour les jeunes enfants au cours de la période d’alimentation de complément, la disponibilité croissante de collations et boissons sucrées, souvent riches en calories mais pauvres en nutriments, dans les pays à revenu faible et intermédiaire, est un sujet d’inquiétude. De tels aliments peuvent remplacer la consommation d’aliments nutritifs dans des situations où, bien souvent, les régimes alimentaires ne sont pas adéquats sur le plan nutritionnel et le fardeau de la malnutrition infantile demeure élevé. Cette revue systématique résume la documentation portant sur le rôle joué par la consommation de collations/boissons sucrées vis-à-vis de l’apport énergétique total des enfants de moins de 23 mois dans les pays à revenu faible et intermédiaire et les liens entre cette consommation et le statut nutritionnel. Elle permet également d’identifier les domaines pour lesquels une recherche plus approfondie est nécessaire. Une recherche systématique d’Embase, Global Health et MEDLINE pour la documentation publiée entre janvier 1990 et juillet 2018 a été réalisée. Cette recherche a produit 8 299 études, 13 de ces dernières remplissaient les critères d’inclusion suivants : neuf études ont évalué le pourcentage de l’apport énergétique total de collations et boissons sucrées et quatre études ont évalué les liens existants entre la consommation de tels aliments et le statut nutritionnel. Le taux moyen de l’apport énergétique total en provenance des collations et boissons sucrées s’élevait entre 13 % et 38 %. Les résultats concernant les liens avec la croissance n’étaient pas concluants et aucune étude n’a évalué les liens avec les apports en nutriments. Les variations en termes de mesure de la consommation et de définition des collations et boissons sucrées ont limité les comparaisons dans le cadre de l’étude. Une recherche plus approfondie est nécessaire pour comprendre la manière dont la consommation de ces collations et boissons sucrées à forte teneur énergétique et faible teneur nutritionnelle influence la malnutrition et la surnutrition chez les jeunes enfants durant la période d’alimentation de complément dans des situations marquées par une transition alimentaire et le double fardeau de la malnutrition.

Principaux messages

  • Un nombre limité de données suppose que les collations et les boissons sucrées fournissent une part substantielle des apports énergétiques chez les enfants de moins de 2 ans dans les pays à revenu faible et intermédiaire de l’Amérique latine et de l’Asie du Sud-Est.
  • Il existe des données limitées et peu concluantes sur les liens existant entre les schémas de consommation des collations et boissons sucrées et l’adéquation du régime alimentaire, le bilan en micronutriments et la croissance globale des jeunes enfants. Étant donné que les régimes alimentaires dans les pays à revenu faible et intermédiaire sont souvent pauvres en nutriments et que les besoins en nutriments des jeunes enfants sont élevés, la forte consommation de tels aliments peut contribuer à la malnutrition, mais aussi augmenter le risque de surnutrition, des recherches supplémentaires sont donc nécessaires.
  • La définition des collations/boissons sucrées et l’estimation de la consommation de ces aliments chez les enfants varient grandement. Des approches normalisées sont nécessaires afin de faciliter une comparaison entre diverses régions et dans le temps, il faut également approfondir la recherche sur la contribution des collations/boissons sucrées au régime alimentaire des jeunes enfants et l’effet sur les résultats nutritionnels dans les régions où la malnutrition est la plus répandue.
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