Energy intake from unhealthy snack food/beverage among 12‐23‐month‐old children in urban Nepal

© 2016 Sarah Hoibak/VectorWorks, Courtesy of Photoshare

This article was published in the Maternal & Child Nutrition Supplement: Marketing and Consumption of Commercial Foods Fed to Young Children in Low and Middle‐income Countries.

Abstract: Unhealthy snack food and beverage (USFB) consumption among young children has been noted in many low‐income and middle‐income countries (LMIC), however, there is a lack of information on the contribution of these foods to children’s diets in these contexts. This study describes the nutrient profiles and costs of snacks consumed by young children in Kathmandu Valley, Nepal, and assesses the proportion of total energy intake from nonbreastmilk foods (%TEI‐NBF) contributed by USFB and factors associated with high USFB consumption. A cross‐sectional survey was conducted among 745 randomly sampled primary caregivers of children aged 12–23 months. Of 239 unique snack foods and beverages consumed, 180 (75.3%) were classified as unhealthy based on nutrient profiling, with 158 of these being commercially branded. Median cost/100 kcal of USFB was lower as compared with healthy snacks. Ninety‐one percent of children had consumed a USFB in the previous 24 hr, with these foods contributing a mean %TEI‐NBF of 24.5 ± 0.7 among all children. Biscuits (10.8%), candy/chocolate (3.5%), and savoury snacks (3.4%) provided the largest %TEI‐NBF. Children who were older, female, or from the poorest households had significantly higher odds of high USFB consumption, whereas children whose caregivers were of upper caste/ethnicity or had achieved tertiary education had lower odds of consumption than other children. To reduce USFB consumption, interventions should seek to further understand social/cultural drivers of feeding practices, target disadvantaged populations, and ensure caregivers are fully aware of the nutritional quality of food products they choose for their children.

Authors: Alissa M. Pries, Nisha Sharma, Atul Upadhyay, Andrea M. Rehman, Suzanne Filteau & Elaine L. Ferguson

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Titre : Apport énergétique des collations/aliments et boissons malsains chez les enfants de 12 à 23 mois, en milieu urbain, au Népal

Revue : Maternal & Child Nutrition

Auteurs : Alissa M. Pries, Nisha Sharma, Atul Upadhyay, Andrea M. Rehman, Suzanne Filteau et Elaine L. Ferguson

Résumé

Une consommation d’aliments et  de boissons   malsains chez les jeunes enfants a été observée dans les pays à revenu faible et intermédiaire, il existe cependant peu d’informations sur la contribution de ces aliments aux régimes alimentaires des enfants dans ces pays. Cette étude décrit les profils nutritionnels et les coûts des collations consommées par les jeunes enfants dans la vallée de Katmandou, au Népal, et évalue la part de l’apport énergétique total d’aliments autres que du lait maternel en provenance des aliments et boissons malsains et les facteurs associés à une forte consommation de tels produits. Une étude transversale a été réalisée auprès de 745 personnes sélectionnées au hasard s’occupant d’enfants de 12 à 23 mois. Sur les 239 collations et boissons uniques consommés, 180 (75,3 %) ont été classés dans la catégorie de produits malsains en raison du profil nutritionnel, et 158 de ces derniers étaient considérés comme des produits de marque commerciale. Le coût médian/100 kcal de boissons et collations malsains était plus faible que celui d’aliments sains. 91 % des enfants avaient consommé des boissons et collations malsains au cours des 24 heures précédentes, ces aliments contribuant à un taux moyen de l’apport énergétique total d’aliments autres que du lait maternel de 24,5 ± 0,7 chez tous les enfants. Les biscuits (10,8 %), les friandises/le chocolat (3,5 %) et les collations salées (3,4 %) fournissaient la part la plus importante de l’apport énergétique total d’aliments autres que du lait maternel. Les enfants plus âgés, les petites filles et les enfants issus de milieux défavorisés présentaient un risque nettement plus élevé de forte consommation de boissons et collations malsains, alors que les enfants dont les parents appartenaient à une classe supérieure/ethnie privilégiée ou ont atteint un niveau d’étude élevé avaient moins de chance de consommer de tels aliments que d’autres enfants. Pour réduire la consommation de boissons et collations malsains, les interventions devraient chercher à mieux comprendre les facteurs socio-culturels influençant les pratiques alimentaires, cibler les populations désavantagées et veiller à ce que les gardiennes d’enfants comprennent bien la qualité nutritionnelle des aliments qu’ils choisissent pour alimenter leurs enfants.

Principaux messages

  • Les boissons et collations malsains représentent un quart de l’apport énergétique des produits autres que le lait maternel chez les enfants de 12 à 23 mois dans la vallée de Katmandou, la majorité de ces produits étant fabriqués industriellement.
  • Les enfants dont les parents bénéficiaient d’une situation économique plus favorable, avaient un niveau d’étude élevé ou étaient issus d’une classe supérieure/ethnie privilégiée étaient moins susceptibles de consommer des boissons et collations malsains, alors que l’âge et le sexe de l’enfant étaient corrélés avec une forte consommation de ces produits.
  • Il est nécessaire de cibler des interventions parmi les populations désavantagées où la consommation de boissons et collations malsains est la plus forte. Il convient également d’assurer que les gardiennes d’enfants au Népal soient informés de la qualité nutritionnelle des aliments de fabrication industrielle et que les décisions relatives à l’alimentation des enfants soient exemptes de toute influence commerciale.

 

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